Venez découvrir cet RPG basé sur l'univers Final Fantasy VII, dans un monde où l'espoir est source d'un pouvoir pouvant générer des miracles ! |
| | [PV Kyû] Nous n'avions rien à faire ici...[Terminé] | |
| Auteur | Message |
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Blanche Sorujiya
» Messages : 41
Feuille de personnage » Ambition: | Sujet: [PV Kyû] Nous n'avions rien à faire ici...[Terminé] Dim 28 Avr - 19:40 | |
| Je n'avais rien à faire ici. Et pourtant, j'étais là. Droite, immobile, la capuche relevée, le regard baissé, dans le vide. Face à moi, la Tour Shinra. Enfin...ce qu'il en reste. Il y a quatre ans, ça m'aurait fait un choc de débarquer à Midgard et de me retrouver devant ces ruines. Mais là était le problème ; je ne ressentais rien. Rien du tout. Les nuages gris remplissaient le ciel, le vent soufflait, le silence régnait. Je n'étais pas certaine de savoir ce qu'il s'était passé...je ne voulais pas le savoir. Je soupirai et releva la tête avant de commencer à marcher. Je me surprise à sourire comme une idiote face à une impression de déjà-vu. Oui...le temps où je fus Jiyu, jeune homme membre du département de la sécurité avec sa sœur jumelle, Meiyo. Ce temps où l'on s'avançaient ainsi vers la Tour, le regard rempli de fatigue mais le sourire aux lèvres, fiers d'avoir accomplie notre mission, aussi simple soit elle à l'époque ; patrouiller dans les taudis, ramener les enfants à leur mère, protéger les habitants des monstres...
Je n'avais rien à faire ici. Et pourtant, je pénétrai dans le bâtiment. Les souvenirs ne perdirent pas de temps pour me sauter au visage ; la vision de passé prit la place de ma vision réelle. En face de moi, au fond, les deux employées de l’accueil, toujours avec leur tailleurs noirs et blancs, le sourire aux lèvres. A droite, la bonne femme qui nous refilait les boissons énergisantes « made in Shinra ». Pour être énergisantes, elles l'étaient ! Mais niveau goût, c'était pire qu'au mess de l'étage 23 ! Ou l'étage 25...ou 31...Je ne sais plus. Je revins au présent. Tout était couvert de poussière, les gravas jonchaient le sol, les étendards représentant le logo de la compagnie pendaient lamentablement en lambeau. L'un deux se décrocha et tomba misérablement au sol où il s'échoua sans un son. Et je le regardai. Pourquoi ? Pourquoi je me posais la question, en fin de compte. Avec un nouveau soupir, je me dirigeai vers la cage d'escaliers.
Je n'avais rien à faire ici. Et pourtant, je parcourais le couloirs de l'étage des dortoirs du Soldier. Les portes menant aux multiples chambres de trois lits s'alignaient presque sinistrement. Aucune porte n'était verrouillée, le système de sécurité ayant sûrement rendu l'âme depuis ce temps. Certaines portes étaient en partie brisées, d'autre ouvertes, d'autre en morceaux sur le sol. La lumière provenait des fenêtres des chambres dont les portes étaient absentes ou ouvertes. Je marchais en silence, seule dans cette Tour abandonnée. Le sourire me revint une nouvelle fois. Un maigre sourire, mais un sourire quand même. Je nous revois, le soir, dans les dortoirs du départements de la sécurité, à nous courir après avec nos oreillers, l'uniforme à moitié débraillé. Nous riions et criions jusqu'à ce que nos capitaines nous rappellent à l'ordre. Alors nous regagnions nos chambres en pouffant. C'était un peu pareil dans les dortoirs du Soldier. Moins souvent, certes, mais ça arrivait. Je n'y prenais plus part, la joie m'ayant à l'époque quittée suite à la mort de ma sœur. Mais il m'arrivait quand même de sourire. On pouvait compter sur Zack pour mettre l'ambiance à l'époque et mes camarades ne se faisaient pas prier pour suivre. Et ça se finissait toujours de la même façon ; le commandant Helwey débarquait avec un faux air mécontent, les bras croisés.
- Qu'est ce qui se passe encore ici ? - Ba on s'amuse, Angeal ! Répondait Zack.
Alors le première classe levait les yeux au ciel en soupirant et murmurant « un vrai chiot, je vous dis. » puis nous donnait l'ordre de regagner nos dortoirs. C'était comme ça, à l'époque. C'était avant. Je me glissais par l'ouverture de mon ancienne chambre.
Je n'avais rien à faire ici. Et pourtant, je regardais mon lit où une pile d'enveloppe étaient entassées. Certaines de mes parents, d'autres de mes camardes. C'était une manière de communiquer entre nous, comme on partait en missions à différents moments ; on se laissait des lettres sur nos lits respectifs, entretenant parfois des correspondances épistolaires de plusieurs mois durant lesquels nous partions en mission séparément, revenant à des moments différents, repartant avant que l'autre ne soit revenu. Je regardais les auteurs ; mes parents adoptifs, mes camarades de chambre, mes camardes de l'unité, mes amis du département de la sécurité, mes amis proches ; Zack, Kunsel, Luxière... Je soupirai.
Je n'avais rien à faire ici. Et pourtant, je me retrouvai assise sur le banc dans la table de l'étage du Soldier, tournant le dos à une fenêtre brisée, des enveloppes déchirées abandonnées au sol, des lettres empilées sur la table. J'en tenais une autre dans mes mains.
« 17 septembre – εуλ 0002
Jiyu. Je ne sais pas pourquoi, mais j'espère en vain que tu liras cette lettre un jour. J'espère sans savoir pourquoi, qu'à mon retour de Nibelheim, je vais te retrouver ici, dans la chambre que tu partage avec Kunsel et Luxière, assis sur ton lit à faire la tête, lisant ton courrier en retard. A l'instant où je t'écris, j'espère même que quand j'irais porter la lettre, je t'y trouverais, dans ta chambre. Mais je sais que je ne trouverais que nos deux amis, se préparant à partir – les réacteurs du monde entier sont attaqués – et je poserais cette lettre sur la pile qui t'attends bien gentiment. J'ai presque peur de me retrouver face à toi au réacteur de Nibelheim. J'ai peur d'avoir à te tuer. J'espère que ce ne sera pas le cas. Je vais partir et j'espère vite revenir. Et ça n'a pas l'air d'être si mal, Nibelheim. Bon, c'est un trou perdu, mais peu importe. Tu savais que c'était la ville natale de Cloud ? Ah, mais tu ne sais pas qui c'est...Une unité d’infanterie aspirant Soldier que j'ai rencontré à Modeoheim. C'est bien la seule chose plaisante qui me soit arrivée ce jour là. Enfin bref. J'espère te retrouver un jour. A plus !
Zack »
Je posai la lettre sur les autres. C'était la dernière de la pile, la plus récente. Je les avais toutes ouvertes, les avait classées de la plus récente à la plus ancienne puis m'était mise à lire. Maintenant que ma lecture avait été achevée, je tentai de remettre de l'ordre dans mes pensées. Au travers de ces écrits, j'avais pris connaissance de tout ce qui était arrivé en mon absence. Quel enfer. Un petit objet noir au pied du banc attira mon attention. Je tendis la main et le ramassai. Un PHS ? Est-ce qu'il marchait encore ? Certes, j'avais le miens mais ce n'était pas l'appareil qui m’intéressais. Je voulais savoir comment la Shinra avait maquillé la crise au travers de ses annonces habituelles. J'ouvris l'appareil qui s’alluma. Bénis soit les batteries mako de la Shinra ! Je filais dans le dossier des messages plein à craquer. Le nombre de rapport annonçant la mort des employés me surpris presque. Je remontais, peu à peu, apprenant au fil des messages la mort de mes camardes. Jusqu'à celui-ci.
« Annonce du personnel, 22 septembre – εуλ 0002
Ceci est une annonce concernant les employés suivants ; Sephiroth, première classe du Soldier – Killed in Action Zack Fair, première classe du Soldier – Killed in Action. Deux unités d’infanterie ont également été tués. »
- Killed. In. Action...Je répétai. Killed. In..Action...Puis un peu plus fort. Killed. In. Action... Enfin, je hurlai. KILLED IN ACTION !
Je me levai d'un bond en envoya aussi fort que je pouvais le PHS contre le mur. L'appareil effectua un vol plané bien droit avant de s’exploser magistralement contre le mur.
- VOILA ! LE PHS AUSSI IL EST « KILLED IN ACTION » MAINTENANT !
Je tentai de calmer ma respiration saccadée. Je haïssais la Shinra, je haïssais tous les réacteurs mako du monde, je haïssais tout les scientifiques du monde, je haïssais toutes les annonces du personnel du monde. Je me laissai tomber sur le banc en saisissant la dernière enveloppe, plus épaisse que les autres. Et l'ouvris et saisit une pile de photos. Des photos ? Un mot.
« Hey Jiyu ! Bon, comme tu es partis au Wutaï et que je sais pas quand que tu vas revenir – si tu reviens, parce que, avec le commandant Rhapsodos, on sait jamais, hein ! - je te mets toutes les photos que j'ai fait imprimées avec toi, ta sœur et puis les autres aussi. On se revoit plus tard !
Luxière. »
Et non Luxière. En effet, je n'étais pas revenu, mais pas parce que Genesis m'avait envoyé un sort Firaga dans la figure. Je soupirai, plongeant mon regard dans le vide, sans prendre la peine de regarder les photos que j'avais dans les mains. Franchement, je n'avais rien à faire ici.
[ Note : Hey, 1470 mots! Je m'améliore!] [EDIT: Kyû, je viens de rejouer à Crisis Core et j'avais raison la première fois, ils sont annoncés "Killed in Action" (j'ai pas la version française, sorry) et Cloud n'est pas mentionné directement.]
Dernière édition par Blanche Sorujiya le Ven 3 Mai - 8:29, édité 2 fois |
| | | Kyû Sorujiya
» Messages : 19 » Age : 23
| Sujet: Re: [PV Kyû] Nous n'avions rien à faire ici...[Terminé] Lun 29 Avr - 2:24 | |
| [Le coup du PHS Missing in Action haha xD!]
Le vent soufflait sur les ruines de la Tour Shin-Ra, dominée par un ciel gris perle. Le pluie n'était pas loin. Volant avec légèreté, un corbeau s'engouffra dans les couloirs sinueux de la Tour. Battant souplement des ailes, il plana au travers des couloirs en ruine avant d'arriver dans la cage d’escalier et de prendre de l'altitude. L'oiseau finit par bifurquer par une porte à demi arrachée de ses gonds qui pendait lugubrement. Les couloirs de cet étage étaient jonchés de multiples feuille de papier noircis d'écriture presque illisibles ; des rapports d'expériences, des formules incompréhensibles, des hypothèses multiples, des idées d'expérimentation sinistres. Le corbeau finit par se poser dans une large salle encombrée de caisse, de paillasses surmontées de matériel scientifique. On pouvait aussi y trouver plusieurs grandes cuves dans lesquelles flottaient...nul ne saurait le dire. Qu'est ce que c'était ? Qu'est ce que cela avait été ? L'oiseau de ténèbres pencha la tête sur le côté et se dirigeât en sautillant vers la cuve du fond de la pièce. Plongée dans un liquide bleu-vert, le corps frêle et pâle d'une petite fille aux cheveux blancs. Le corbeau croassa et fit quelque coups d'aile pour s'élever afin de mieux voir. Cependant, ceci faisant, il bouscula une imposante fiole contenant une liquide verdâtre. Le récipient se reversa et le liquide coula jusqu'à la base de la cuve. Il y eut des bruits d’électricité ainsi que quelques étincelles avant que le silence ne revienne. Lentement, le liquide se vida de la cuve. Kyû ouvrit doucement les yeux ; son regard était comme d'habitude remplie d'innocence. La pression encore présente dans le tube la maintenue en l'air quelque seconde avec que la porte ne s'ouvre. La jeune fille bascula en arrière, effectua une sympathique roulade arrière incontrôlée avant de s'écraser à plat ventre sur sol. Un peu sonnée, la queue fouettant l'air, elle se redressa à l'aide de ses mains et s'assit, ses jambes repliées des deux côtés de son corps. Elle promena son regard sur la salle, l'air perdue. Elle était...seule ? Où étaient les scientifiques ? Pourquoi régnait-il un tel désordre ? S'il y avait bien une chose qu'on ne pouvait pas reprocher au professeur Hojo, c'était qu'il était un maniaque du rangement ; jamais rien ne traînait ! Kyû se releva et contourna sa cuve pour s'approcher d'une pile de blouses déchirées et de draps salis. Elle fouilla un peu avant d'en extirper son coussin ; un large rectangle rembourré décoré des caractéristique d'un animal imaginaire qu'elle appelait panda. Une scientifique lui avait offert ça un jour. Elle serra le coussin contre elle et, non consciente de sa nudité, elle sortie de la pièce. Elle prit la direction de la cage d'escalier. Elle finirait bien par croiser quelqu'un. Elle descendit, étage après étage. Elle commençait à se sentir fatiguée un peu. Elle n'avait pas marché depuis si longtemps ! Et même avant, ce n'était que de courte distance. Elle s'arrêta à l'étage 49 en entendant un bruit d'objet brisé avec un cri. Elle se pressa dans la direction provenant du bruit et vit une jeune personne assise à la table à côté d'une pile de lettre.
- Coucou toi !
Nullement intimidée par la silhouette encapuchonnée, Kyû élargie son sourire, les oreilles dressées, et s'approcha.
- J'ai dis « Coucou toi » !
Elle arriva à la hauteur de son interlocuteur et le -ou la – détailla. C'était très difficile de distinguer s'il s'agissait d'une homme ou d'une femme. Un éclat de métal brillant pendant autour du coup de la personne lui faisant face interpella l'enfant. Elle le prit dans sa main et lu ;
- Jiyu...Soru...jiya. Soldier 2nd classe.
Kyû releva la tête.
- Garçon ou fille ?
Elle pencha la tête sur le côté.
- Tu sais, je suis un specimen ! Le numéro 9, regarde ! Elle montra son tatouage sur l'épaule. Je suis Kyû (Note : Kyû = 9 en japonais.) ! Si tu es un specimen et que tu es Blanche Sorujiya, alors je suis Kyû Sorujiya ! |
| | | Blanche Sorujiya
» Messages : 41
Feuille de personnage » Ambition: | Sujet: Re: [PV Kyû] Nous n'avions rien à faire ici...[Terminé] Lun 29 Avr - 8:53 | |
| Je relevai la tête en entendant une voix de petite fille m'interpeller. Minute...une voix de petite fille ? Je relevai les yeux pour apercevoir...comment dire...C'était bien une petite fille. Elle devait faire à peu près un mètre soixante et possédait deux oreilles de chat sur le dessus de la tête. Elle me rappelait un peu le concept de cet homme, là...Reeve ! Un homme qui passait son temps à vouloir créer un robot de chat en peluche !
-J'ai dis : « Coucou, toi. »
Ok. Elle est têtue en plus. Elle s'approcha de moi, ce qui me permis de la détailler un peu. Ses cheveux avait la couleur pure de la neige et ses yeux violets étaient remplis d'innocence. Sa peau était si pâle, ses traits si fins, son corps dénudé si frêle. Euh...dénudé ? Elle ne semblait pourtant ressentir aucune gène. Le tatouage présent sur son épaule fit lumière sur mes interrogations. Ces caractéristiques de chat, ce comportement enfantin, cette non-gène...Un ancien specimen. Cependant, elle ne semblait pas avoir été souillée par d'autre expériences que celle qui lui avait imposé ces deux membres supplémentaires. Elle semblait...si pure...
- Jiyu...Soru...jiya. Soldier 2nd classe.
Mon regard vide laissa place à un peu de colère et de dégoût . Non, je n'étais plus Jiyu. J'avais trahi la Shinra, je n'étais plus Soldier. Je n'étais...qu'un monstre, une marionnette.
- Ex-Soldier. Je la repris, plus froidement que je ne le voulu. Et je m'appelle Blanche.
Pourquoi est-ce que je gardais cette plaque autour de mon coup ? Pour me rappeler que je fus humain ? Je ne savais pas. Je ne savais plus.
- Garçon ou fille ?
D'accord, c'est vrai que mon apparence porte à confusion...Cependant, je n'avais pas la réponse à cette question. Je...j'avais oublié. J'étais juste une réplique, juste Blanche, juste...rien.
- Specimen...lâchai-je.
- Oh...Moi aussi je suis un specimen ! Le numéro 9, regarde ! Elle montra son tatouage sur l'épaule. Je suis Kyû ! Si tu es un specimen et que tu es Blanche Sorujiya, alors je suis Kyû Sorujiya !
Je soupirai. Cette gamine parlait beaucoup trop. Trop pour moi qui était restée si longtemps dans le silence. Cette considération m'arracha une réflexion. Oui, j'avais attendu trop longtemps. J'avais attendu qu'on vienne me chercher ou que le temps daigne de m'emmener. Peut être qu'au fond, j'avais peur d'avancer seule ? Et qu'est ce que faisait, là, maintenant ? Est-ce que j'attendais encore ? |
| | | Kyû Sorujiya
» Messages : 19 » Age : 23
| Sujet: Re: [PV Kyû] Nous n'avions rien à faire ici...[Terminé] Mar 30 Avr - 6:33 | |
| - Hé dis, dis, qu'est ce que c'est ?
Sans attendre la réponse de Blanche, Kyû lui prit des mains ce qu'il tenait. Il s'agissait d'un paquet de photographie prise dans différent endroit du bâtiment dans lequel ils se tenaient présentement. Sur la première photo, Blanche et une jeune fille qui lui ressemblait étrangement se tenait sur le cliché, en uniforme de milicien. Tous deux arborait une large sourire. Elle retourna la photo et lu à haute voix.
- Meiyo et Jiyu, [ μ ] – εуλ 1996.
Elle parcouru plusieurs autres clichés représentant des miliciens en compagnie de Blanche – ou Jiyu – et de celle qui devait être Meiyo. Kyû en avait conclu que cette jeune fille était la sœur jumelle de l'ex-Soldier qui se tenait assise à côté d'elle. Il avait donc aussi fait partie du département de la sécurité...Mais il semblait différent sur ces photos. D'abord, ses yeux ; le bleu mako laissait place à un regard rougeoyant, comme le ciel au crépuscule. Il était moins maigre, moins grand, plus souriant, plus vif.
Elle comprit qu'elle changeait de période de temps lorsque sur la photo suivante, Blanche portait l’uniforme bleu du Soldier, mais son visage semblait avoir perdu toute joie. Il se tenait là avec deux autres garçons souriant.
- Zack, Kunsel, Jiyu, [ μ ] – εуλ 0000.
Banche semblait plus grand, plus fort, plus robuste mais aussi beaucoup plus froid, plus distant, moins amical...comme si quelque chose avait été brisé en lui entre temps. Est-ce que l'absence de Meiyo sur les photos de cette période voulait dire quelque chose ? Meiyo était elle morte ? Kyû avait entendu parler de la guerre du Wutaï. Peut être Meiyo avait elle fais la guerre avec Blanche et n'en était pas revenu ? Peut être qu'elle était la seule famille de Blanche ? Peut être qu'il avait juste besoin d'une famille ? Ils étaient deux specimens. Ils étaient pareils. Donc ils devaient être une famille.
Kyû sourit et rangeât les photos dans son coussin puis elle fit de même avec les lettres. Ceci fait, elle se rapprocha encore plus de Blanche et l'entoura de ses bras.
- Il faut qu'on reste ensemble maintenant. Car nous sommes une famille.
Elle bailla et se blottit un peu plus contre l'ex-soldier, prenant conscience pour la première fois de sa vie à quel point il était agréable de sentir la chaleur corporelle de quelqu'un d'autre. |
| | | Blanche Sorujiya
» Messages : 41
Feuille de personnage » Ambition: | Sujet: Re: [PV Kyû] Nous n'avions rien à faire ici...[Terminé] Mar 30 Avr - 8:41 | |
| [ Hey Kyû ! Merci pour l'idée de me faire avoir les géostigmates, c'est vrai que ça a du sens ! Sinon, je me suis baladée un peu pour lire les postes des autres et j'en suis tombé sur un de Cloud (dans Autres lieux) qui passe un message radio pour HOPE. Faut bien qu'on serve à quelque chose non xD ? Envois un MP si tu veux plus de détaille.]
Je me crispais lorsque la petite fille m'arracha les photographies des mains sans prévenir.Ne sachant comment réagir, je décidai de ne rien faire. Je n'allais quand même pas la frapper ! Je n'ai jamais frappé d'enfant pour ainsi dire...Ni même de femme et ce n'est pas faute d'avoir voulu en coller plus d'une à l'autre blondasse de Scarlet à chaque fois qu'elle nous regardait du haut de ses talons aiguilles rouge vif, moulée dans sa robe de sang avec son foutu ''Kyahaha !''. Elle et l'autre gros dans son costume vert faisait la paire.
J'observai l'ancien spécimen qui scrutait mes photos avec attention. Elle avait la tête d'une personne qui réfléchissait et tirait des conclusions...A quoi réfléchissait elle ? Que concluait elle ? A quel sujet ? Mais pourquoi je me posais ces questions d'abord ? Et pourquoi est-ce que j'étais encore là ? J'attendais que le bâtiment finisse de s'écrouler se ma tête peut être ? Je soupirai et amorçai un mouvement pour me lever. C'est là que je fus prise au dépourvue.
Cette gamine aux cheveux blancs fit la dernière chose à laquelle je m'attendais. Elle passa ses bras autour de de ma taille et se blottit contre moi. Sans pouvoir me contrôler, je me crispai. Hé ! Je n'étais plus habituée aux marques d'affection spontanées, moi ! Pas que j'en ai jamais eus l'habitude d'ailleurs. Mais pourquoi je pensais à ça? Et pourquoi j'étais toujours là ? Je m'énervais moi même.
Soupirant pour la énième fois, je reprenais mes esprits ; pourquoi j'étais venue ici ? Qu'est ce que j’espérais y trouver ? Rien. Et j'avais trouvé...une petite fille. Une petite fille perdue qui ne demandais qu'à être aimée. Et moi, l'odieux monstre, l'abomination, l'expérience ratée, je n'en étais pas digne. Je n'étais plus qu'une marionnette qui se cherchait un maître. Je n'avais plus ni rêve, ni honneur. Je n'avais plus le droit d'être aimé.
Je grimaçai quand soudain, une douleur lancinante s'empara de mon omoplate droit. J'étouffais un cri de douleur et serrait les dents. Ces derniers jours, la base de mon aile me lançait férocement. N'avais-je pas été guérie de la dégénérescence, pourtant ? A mesure que a douleur s'intensifiait, comme à chaque fois, de douloureux souvenirs me revenait. Meiyo qui montait à l'échelle, son cri, son dernier regard dans mes bras...Un gémissement m'échappa. Je m'en serais mise une claque pour montrer ainsi ma faiblesse. Puis, la douleur disparu aussi vite qu'elle était venue.
Je constatai que Kyû s'était endormie ses moi. Elle-attendez, quoi ?! La gamine, elle ne me connaît pas et voilà qu'elle s’endort tranquillement, nue qui plus est, sur mes genoux. Allô ? Minerva ? C'est quoi ce délire ? Elle a abusé du jus de pommesottes la petite ? Bon, j'étais devenu son coussin officiel. Hé là, oh, minute Rajincho ! Elle avait parlé de quoi ? D'être une famille ? Je m'apprêtai à la repousser et à me débrouiller pour qu'elle n'est plus que l'envie de s'enfuir de moi mais je m'arrêtai lorsque mon regard bleu mako se posa sur son visage d'ange. Umf, ça devrait pas être permis d'avoir une bouille pareille...Bon, la déesse m'a maudite, ok, je m'incline ; je la garde. … … Oui, d'accord, je la garde, mais j'en fais quoi ? On squatte la Tour ? Hum...nan. Bon, je reste là jusqu'à ce qu'elle se réveille et après, j'aviserai...
Ok et je fais quoi en attendant ? Je danse la polka de Kalm ? Un objet posé sur la table attira mon attention. Une radio ? Hum...est-ce que les batteries mako des radios sont aussi résistante que celle des PHS ? Allons-y donc.
J’allumai l’appareil et fit tourner le bouton à la recherche d'une voix compréhensible.
" ... Nous nous battons depuis tellement longtemps et nous avons perdus tellement d'être cher... Vous n'êtes pas seuls... "
Hein ? Hein ? Quoi ? Je m'arrêtai immédiatement de faire rouler le bouton.
" ... Notre lien avec la planète est fort, elle souffre en ce moment et nous en sommes affectés, inévitablement... Les chercheurs appellent ce fléau, " Les géostigmates ".
Les géo..stigmates ? C'est le nouveau nom de la dégénérescence ? Il y aurait d'autre réplique survivantes ?
''...Le fléau serait étroitement lié à la Calamité Céleste, Jenova... ''
Nan,tu crois ? Attends mais comment il sait ça, lui ? C'est un professeure Hollander numéro deux ? Ils ont recommencé les expériences et ils se sont re-rendu compte que les corps humains supportaient mal les cellules de Jenova ?
''Pour les plus souffrants, je vous en conjure, n'usez pas des sorts Soin, ni Guérison, sur vos taches...''
Je sais, coco, je sais...La seule solution, c'est de s'envoyer des doses de mako mais ça ne marche qu'un temps...en partant du principe qu'on parlait de la même chose, ce dont je commençais à douter étant donné que cet inconnu semblait s'adresser aux malades par radio...ce qui impliquait que les malades étaient dans la nature...
''...Désormais, nous nous organiseront, et nous nous entre-aiderons, tous ensemble, unifié sous l'étendard d'un idéale commun... Nous ne désirons rien d'autre que l'éradication de ce fléau... H.O.P.E... l'Organisation qui symbolisera notre Espoir, celui de l'humanité toute entière... Je m'appelle Cloud Strife, ancien membre d'AVALANCHE et désormais, leader d'un groupe de résistant basé au continent Est, près de la grande place de Edge, nous sommes au service de l'humanité... ''
Quoi ?! Attends attends, pause là ! Cloud Strife comme machin qui était à Modeoheim avec Zack ? Comme machin qui est originaire de Nibelheim dont il parle dans sa dernière lettre ?
''GardonsEspoir...''
-Espoir...HOPE...la grande place de Edge ? Je murmurai. Je n'avais pas entendu parler d'espoir depuis bien longtemps...
J'enlevai mon manteau en cuir l'enfilai à Kyû – qui tenait toujours son cousin –. Il faudrait que j'aille lui acheter de quoi s'habiller. Avec ce que j'avais récupéré sur les monstres, je devrai y arriver. Je la détachai de moi, la maintenu sur le banc avant de me retourner et de passer ses bras autour de mon coup. Je passai ensuite mes mains sous ses genoux et me levai. La grande place d'Edge, hein ? Finalement, venir dans cette vielle tour n'avait pas été inutile.
Mais nous n'avions plus rien à faire ici. |
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